>>>>>>NEWS>>>>>>>>>>>
|
 |

Afficher cette section au format imprimable
São Tomé-et-Príncipe est l’un des pays les plus pauvres du monde. Le produit intérieur brut (PIB) était estimé, en 2005, à 71 millions de dollars, soit un PIB de 450,90 dollars par habitant. La dette extérieure du pays représente près de sept fois son PIB et l’aide internationale, pourtant dix fois plus importante que pour la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, ne permet pas de réduire la pauvreté qui touche plus de 40 p. 100 de la population. Dans ce contexte, la future exploitation des importants gisements pétroliers découverts à la limite des eaux territoriales santoméennes et nigérianes représente une véritable manne pour ce micro-État pauvre et surendetté.
L’économie de São Tomé-et-Príncipe se répartit entre l’agriculture (20 p. 100 du PIB), l’industrie (17 p. 100) et les services (63 p. 100). De grandes plantations produisent le cacao, principale culture d’exportation, couvrant les deux tiers des superficies cultivées, ainsi que le café, la noix de coco, le coprah et l’huile de palme. Depuis la nationalisation des plantations en 1975, celles-ci ont subi une importante baisse de rendement. Depuis le milieu des années 1980, un programme de privatisation et de réhabilitation a été entrepris, et qui n’a pas encore donné les résultats espérés. Les principales cultures vivrières sont le manioc, la patate douce et l’igname, mais l’agriculture étant dominée par les cultures de rapport, près de 90 p. 100 des denrées alimentaires doivent être importées. La pêche constitue également une activité importante ; les eaux nationales sont riches en thons. Le secteur industriel est réduit et essentiellement limité à l’ingénierie agricole.
L’unité monétaire de São Tomé est le dobra divisé en 100 centavos, dont le cours est libre depuis 1991.
|
 |
|
|